Chapitre 45 : l'enfant-roi (n'est pas celui qu'on croit)

Je profite de quelques jours de vacances (oui je sais c'est dégueulasse) pour prendre mon clavier et narrer quelques histoires.

D'abord, il faut savoir que je ne m'ennuie guère : j'en suis à mon deuxième meuble monté, il me reste donc l'armoire de notre chambre (2m36 et 55 kg de colis Ikea, rien que pour un pan... Ya deux pans...), pas mal d'étagères à fixer au mur et bien sûr, la chambre de Minus. Un programme tout à fait sympathique, loin de mes considérations de jeune gars plein d'allant.

Parce que figurez-vous que même si j'aime déjà à la folie le Minus (qui me donne des coups la nuit lorsque Mummycool se colle à moi pour dormir), j'ai gardé une (belle) âme d'enfant. Et si je file gentiment sur la trentaine, dans ma tête, ça serait plutôt 3 x 10 ans que 30 ans tout rond. Or, on a passé Noël. Et ma ptite chérie n'a rien trouvé de mieux que de m'offrir Super Mario Galaxy sur Wii. La nostalgie a fonctionné à plein tubes en tout cas, puisque j'enchaîne les niveaux avec la dextérité d'un collégien de 5ème. Ajoutez à ça que j'ai également réussi mon permis de conduire des motos qui font "vabrooo".

Bref, il faut que je contienne méchamment mes pulsions :
- passer ma vie sur la Wii.
- acheter une très belle Ducati Monster 620 ie.

Et que je remplace tout ça par :
- passer ma vie avec un tournevis à la main.
- acheter une très belle Renault Megane pour toute la famille.

C'est pas évident quand même.

Chapitre 44 : une histoire de Noël

Juste avant les fêtes, je profite de quelques instants de liberté pour relater une petite anecdote. Une de celles dont seule ma petite chérie est capable.

Pour notre sapin, j'avais émis il y a quelques jours l'idée de se doter d'une guirlande lumineuse, afin d'égayer un peu le bout de bois dans le salon. Vlà-ty pas que vendredi dernier, l'amour de ma vie rentre à la maison, les bras chargés d'un drôle de petit paquet. J'ouvre, et là, ô joie, une guirlande de Noël ! Dialogue :

- Bah voilà, j'espère qu'elle te plaît, je l'ai prise spécialement pour toi.
- Bah oui, beaucoup, mais c'est quoi ce drôle de panneau là ?
- Gné ?
- Le truc là, on dirait un panneau solaire !?
- !!!!!
- Ma chérie, je crois que tu as réussi à mettre la main sur la seule guirlande de Noël écolo à énergie photo-voltaïque au monde.

(Rappel : il est 19h30 et il fait nuit noire)

- Tu veux pas essayer de la brancher quand même, pour voir si ça marche ?

Chapitre 43 : la vie en jaune

On l’a fait !

Ayé, la chambre de bébé est repeinte, mazel tov, tralala youpi jusqu’en haut du ciel et alléluia à tout le monde…

Après deux jours de labeur (je fus toutefois bien épaulé par une amie de ma douce, véritable bête de travail que rien n’arrête, hormis la pénurie de bières), nous avons réussi à boucler cet important chapitre de la vie de Minus. L’ordre des choses a été le suivant : tout virer nos mes affaires (adieu PC, guitares et mes comics d’homme-enfant-pour-la-vie-geek), lessiver les murs (à l’éponge de vaisselle, ça m’a pris 3 heures) et ENFIN : poser la sous-couche.

Dimanche, branle-bas de combat dès l’aurore (11h30 du matin), ‘pis pose d’un superbe jaune “safran”, qui nous a un peu effrayé au début. Pendant un moment, ça a été franchement jaune, puis en séchant ça a créé de jolis nuages un peu bizarres, mais au bout du compte, tout s'est uniformisé et ça rend pas mal du tout. On a d’ailleurs carrément flippé à la fin, avec l’équivalent d’un demi dé à coudre de peinture restante pour finir un pan de mur complet. Heureusement, on est y arrivé, non sans une pointe de soulagement. Voilà donc le résultat d’un bout de la chambre de Minus, la nouvelle fierté de son papa qui n’arrive pas à réaliser ce qu’il a fait avec ses doigts d’habitude si maladroits.

La chambre au goût sorbet citron :

Là, normalement, on devrait mettre notre fauteuil confort spécial allaitement, genre coin-lecture bébé/maman. Mais je suis sûr qu'une belle guitare rendrait très bien aussi... Comment ça non ?

Chapitre 42 : de l'auto-promotion

Reste plus qu'à trouver la place pour coller mon Minus !

Chapitre 41 : pas du matin

Ce matin, Mummycool s’est lancée dans un amusant numéro de contorsions.

Tout s’est passé vers 7h : un grand cri, les draps qui volent, Daddycool qui manque de se flanquer la tronche par terre, et une femme enceinte en train de mouliner des jambes. En fait, c’était une crise de crampes, une activité ludique à laquelle s’adonne de temps en temps Future Maman, et dans laquelle elle semble exceller. Nous avons calmé ça avec un petit massage, mais la vache, elle a bien eu mal quand même. La morale de l’histoire : une petite cure de magnésium est au programme.

Quant à moi, je m’achète ça :

Chapitre 40 : à l'abordage

Aussi loin que je me souvienne, je ne pense pas que j’avais pu imaginer ça un jour : je ne suis pas loin de demander grâce quand il s’agit des câlins. Si je pouvais revenir en arrière, et taper sur l’épaule de moi-il-y-a-douze-ans, je lui dirai : « oué, bin au moins t’es tranquille, toi, alors arrête tes montées de sève, il te suffit d’être patient »…

Car ma Mummycool s’est transformée en véritable tigresse du s*x*, et son appétit est démesuré. Ça commence dès le matin, où même ma bouche pâteuse, mon haleine de coyote efflanqué et mon odeur de putois des montagnes ne la gênent plus. Et le soir, ne pensez pas que j’ai le temps de poser mon sac en rentrant du boulot…

Et pourtant, je vois sur des forums de futurs papas comme moi que certains rament, se font rejeter par leur compagne, ou alors n’osent plus s’attarder en terrain crapuleux. Bah moi, c’est tout l’inverse, me voilà obligé de jouer ma vierge effarouchée pour obtenir un peu de répit. Et gare si je ne m’exécute pas. Extraits :

- J’ai des besoins sexuels, alors dépêche-toi s’il te plaît.
- Tu sais que tu es sexy avec tes lunettes ? (HEIN ??????)
- Tu ferais pas l’amour, là tout de suite ?

J’ai l’impression de vivre un de mes fantasmes d’ado en chaleur, sauf que là j’arrive plus à suivre.

Je me foutrais des gifles parfois.

Chapitre 39 : amours infidèles

L’idée de départ de ce blog était donc de raconter la grossesse de ma Dame à travers le prisme de son homme, c’est-à-dire moi. Jusqu’ici, je ne me suis pas franchement censuré, ya donc pas de raison de commencer aujourd’hui.

La nuit passée, j’ai goûté pour la première fois l’étreinte chaude et moelleuse de notre canapé.


Vous n’auriez pas tort de me dire : « kilécon, il avait qu’à dormir dans son lit ». Vous auriez raison, sauf que ce dernier était frappé d’une interdiction formelle d’approcher sous peine de high kick dans la tronche. Car hier, j’ai fauté : pris d’une soudaine envie de quartier libre, je me suis lancé dans une partie de Counter-strike, mon addiction (presque) assumée, mon défouloir, bref ma came. Sauf que là, c’était apparemment la partie de trop au goût de ma puce, qui réclamait plutôt de l’attention.

Bon, alors CERTES, j’ai un peu abusé de 23h à 00h15, mais je demande l’indulgence. Mon côté geek ne demandant qu’à s’exprimer, je dois parfois lutter férocement pour le réprimer. C’est le problème d’être un futur papa encore jeune, qui plus est issu de la génération Club Dorothée/Nintendo, et encore un tantinet immature par moment. Je n’ai rien du père qui va faire son footing de 18h à 19h, et qui revient à la maison, prêt à faire la vaisselle. Encore un peu égoïste, je dois bien le reconnaître, un peu idiot aussi. Mais ce que dois comprendre mon rayon de soleil énervé (future maman), c’est que je me prépare doucement à tirer un trait sur ce pan de ma vie et de mon histoire. Et que ça me demande un peu de concentration.

Alors, pour un petit écart de temps en temps… ‘Pis il a fait froid cette nuit avec un petit sac de couchage.

Dis, j’peux revenir sous la couette ?

Chapitre 38 : le charme suédois

On dira ce qu’on voudra, mais j’ai quand même un peu de mémoire…

Rappelez-vous, ici, je notais scrupuleusement dans un coin de ma tête que je vous reparlerais un jour d’Ikea. Ce jour béni est donc arrivé.


Ikea, pour que tout le monde il comprenne bien, c’est La Mecque des futurs parents. Ou en tout cas le sanctuaire de ceux qui ne peuvent pas se payer du beau meuble déjà monté et qu’il y a plus qu’à l’installer dans son joli appartement Kenzo. La famille Cool n’appartenant pas au cercle des nantis de ce monde, Ikea est un petit peu devenu notre deuxième maison. La vie de Mummycool se partage même comme ça :
- 25% : dodo
- 24% : travail
- 1% : câlins à Daddycool (hihi)
- 50% : surfer sur le site Ikea

Elle a même réussi à m’épater en installant sur son portable un programme spécial qui permet de visualiser ton appartement en 3D, et d’y insérer les meubles de ton choix.

Nous sommes actuellement à notre 5ème visite (au moins) en ces terres suédoises. La plupart du temps, on s’engueule à un moment ou un autre du parcours. Parfois, c’est dès le début. Comme pour notre première échappée, où on s’est paumé en route alors que Mummycool tenait le plan. La plupart du temps, on me reproche mon manque d’intérêt pour le choix des meubles. À cela, je réponds : moi, Ikea, j’adorais quand j’étais petit, parce qu’on pouvait courir partout et se jeter sur les lits. Là, c’est plus possible, et seulement pousser le chariot ne suffit plus à me faire rêver. Sinon, une fois, on a réussi à NE PAS s’enguirlander au magasin. Le truc incroyable. Bin arrivés à l’appart’, on s’est rendu compte qu’on s’était trompé de modèles de portes et que j’avais oublié une lampe à la caisse…

Aujourd’hui, on est devenu de véritables pros de la chose : on va commander sur Internet. Ne reste plus qu’à m’armer de courage pour monter une armoire de 2,36m de haut, une commode, et également toute la chambre de bébé. Qu’il va d’abord falloir repeindre.



Je vous raconterai une autre fois l’exquise aventure que vont constituer tous ces petits moments de vie.

Chapitre 37 : tableaux comparés

Bon, je peux l’avouer maintenant. Au début des aventures qui nous ont mené à Minus, je voulais une fille. Voilà, c’est dit. Alors quand on a découvert que pour ce premier essai, il serait question d’un galopin et non d’une galopinette, il faut bien reconnaître que j’ai été un chouïa déçu. Bah oui, moi, quand je voyais dans la rue un papa promenant sa fillette avec une petite jupe et un nœud dans les cheveux, je me projetais avec un grand soupir idiot. Le temps aidant, je me rends compte que finalement, je m’en tape un peu. Et puis finalement, un mec ça a aussi ses avantages. Voilà d’ailleurs un tableau comparé des “pour” et des “contre”. Notez-le bien, ça peut servir pour plus tard.

Un garçon
+ Il prend son père pour Batman
+ Il veut tout faire comme lui
+ Il pourra réussir avec les filles là où nous-mêmes avons été nuls au collège
+ Il aime forcément les jeux vidéos
+ Il aime le sport

- Il vous pique votre rasoir dès 11 ans
- Vous pouvez rien dire, à 11 ans il fait déjà 1,85m
- Ses copines sont des bombes en string dès 14 ans (vous vous sentez vieux)
- Il vous bat aux jeux vidéos
- Il vous ruine au sport (tous les sports)

Une fille
+ Elle est amoureuse de son père pour la vie
+ Elle réclame son aide pour clasher sa mère
+ Elle vous présente ses petits copains (vous pouvez ainsi les démembrer plus facilement)
+ Votre avis est important pour elle
+ Elle travaille bien à l’école et aide à la maison

- À UN MOMENT DANS SA VIE, ELLE PORTE DES SOUTIFS AFFRIOLANTS, DES STRINGS ET SURTOUT, COUCHE AVEC DES GARÇONS !

Vous comprendrez donc aisément pourquoi de deux maux, il vaut mieux se contenter du moindre.

Mon fils, je t’attends avec impatience.

Chapitre 36 : Minus in da place

Voilà notre Minus dans toute sa splendeur magnifique (difficile d'être objectif hein).

Comme on peut le voir sur les photos, il a le nez gracieux de son papa, le regard séducteur de sa maman, mais surtout le front intelligent de son papy, les bras puissants de son autre papy et les capacités d'organisation incroyables de ses mamies.

Bon, en fait on voit pas grand-chose, mais ya pas de mal à se faire du bien !

Chapitre 35 : mum at work !

Alors finalement, on voit pas forcément d'avancée sur les photos, mais Mummycool s'arrondit de jour en jour, et Minus n'arrête pas de se manifester. Voilà une preuve de l'avancée du chantier :



Dans quelques minutes, on part le voir pour la 2ème écho. Plus d'infos à venir !

Chapitre 34 : à la rencontre du pois sauteur

Ca y est, c’est officiel : Minus et et moi avons communiqué ce w-e !

Ça faisait déjà quelques jours que Mummycool sentait quelques coups de pieds retournés-carpés au fond de sa besace, mais je n’avais encore jamais pu en profiter jusque-là. Un peu vexant, l’animal, surtout lorsque sa maman me nargue, avec la malice dans les yeux : “il me préfère-euh, il aime sa maman-euh”. Donc là, nous voilà de nouveau à égalité devant l’incroyable énergie de notre haricot sauteur. Parce qu’il bouge le Minus. Dans tous les sens, et à n’importe quelle heure. Pour ça, on a trouvé le truc : il suffit de lui causer un peu, de s’y intéresser, et hop ! Un petit “poc” sous la paume de la main ! JOIE !! Bon, il est encore un peu timide, et y a fallu parlementer un peu pour qu’il se montre à sa mamie ce w-e, mais dans l’ensemble, les présentations ont été faites.

Je dois dire que ça fait un bien fou au pauvre futur papa que je suis. Gentes dames, n’oubliez que si, pour vous, l’ébullition est permanente, pour nous, c’est quand même relativement ésotérique. Alors un petit geste en notre faveur, du CONCRET, voilà qui donne du baume au cœur.

Allez mon Minus, j’te dis à ce soir, on te voit chez ton ami le gynéco et sa lampe magique qui te fait apparaître.

Chapitre 33 : mutualisons les emmerdes

Les mutuelles, ça me gave.

Je m’explique : il y a de ça quelques semaines, nous nous apercevions que la mutuelle de Mummycool ne prévoyait pas franchement qu’une de ses sociétaires pouvait tomber enceinte avant 28 ans. C’est ballot hein, mais le contrat de ma belle est encore de type “jeune”, et ne couvre donc rien du tout en ce qui concerne une éventuelle maternité. Fortiches, les mecs.

Bref, ni une ni deux (ni trois ou 42 d’ailleurs), j’appelle la mienne qui m’assure ses grands dieux que “ouioui, en affiliant votre compagne, vous pourrez bénéficier de nos avantages, plus la prime de naissance une fois l’enfant paru en ce monde”. J’me dis chouette, sympas les copains. Sur ce, je rappelle aujourd’hui pour confirmer un peu ces infos, et là deuxième explication : “ah bin non, il y a un délai de carence de 10 mois à respecter pour bénéficier de la couverture entière, mais ça ne s’applique pas aux 150 euros de prime de naissance auxquels vous avez droit”. Bon, c’est toujours ça de pris. Je contacte alors leur service commercial, et là, troisième son de cloche (celle qui a pris mon appel en était une belle, d’ailleurs) :

- Bé non mon bon monsieur, en fait vous aurez droit à rien du tout. Moi je conseillerai à votre compagne de garder sa mutuelle.
- …
- Donc là, je vous apporte deux sociétaires en plus en comptant mon Minus, et vous ne faites rien pour nous ?
- Bah vous comprenez, c’est le règlement.

U¨ù$°)^ù`+Grmmbbbll< »§**Mmmblhhmm…

Chapitre 32 : des nouvelles du front

Tiens ça fait un moment que je n’étais pas venu conter les aventures de Minus. Il faut dire que de récents événements nous ont frappé de plein fouet, nous donnent beaucoup de chagrin et ne sont pas encore finis à l’heure actuelle. Restons toutefois sur une note plus positive, puisque notre progéniture s’apprête à vivre un nouveau grand moment : l’écho du 5ème mois ! Ce jour-là, on saura tout sur son zizi genre, et plus encore…

Pour l’instant, Mummycool n’en finit plus de s’arrondir, ce qui a le don de provoquer en moi extase, fierté et autres sourires béats (l’air con, quoi). Je tiens d’ailleurs à faire remarquer que ma chère moitié est une honte internationale pour toute femme enceinte qui se respecte. Je m’explique. D’un physique plutôt élancé et svelte d’origine, ma belle ne souffre que très très peu de sa grossesse. C’est bien simple, à part la poche à bébé sur le devant, rien n’a bougé (sauf une poitrine d’amazone, complètement exaltée, ce qui a le don de me rendre neuneu). Daddycool est donc particulièrement à la fête.

D’autre part, Minus semble montrer quelques signes d’excitation, mais pour l’instant complètement tournés vers sa maman. Voilà le tableau : mes deux mains sur son ventre, en mode sonar, attendent fébrilement tout mouvement. D’un coup, soubresaut de ma chérie, suivi d’un “t’as senti ????”.

Bin non. Keudalle, nada, whalouh, zobi…

Cet enfant me déteste déjà, ça commence bien.

Ah oui, et aussi, on a reçu le premier couffin de Minus par la Poste. C’est génial, je savais même pas qu’on en avait besoin d’un. Je pense que je devais m’imaginer le border sous sa couette dès les premiers jours. Apparemment, ça marche pas comme ça. Là où je m’en sors mieux, c’est pour les peluches. Mummycool a complètement craqué sur un petit chien tout doux, que même moi je sais à quoi ça sert.

Je fais des progrès tous les jours.

Chapitre 31 : la recette du bonheur

Aller, puisque c'est vous, je vous livre le secret d'une chérie total addict d'un futur papa.

Vous n'étiez pas sans savoir que la semaine passée, de l'eau avait coulé dans le gaz de la famille Cool. Les choses sont heureusement rentrées (rapidement) dans l'ordre. En plus, Mummycool a l'impression de sentir Minus. C'est marrant, elle pousse des petits cris de temps en temps, ça surprend...

Maintenant, s'agit de continuer sur cette belle lancée. Pour ça, je me suis fendu d'un comportement de gentleman irréprochable hier soir. Voilà la recette :

- Il suffit de passer chez le dentiste : 1 coup de fraise, 2 ou 3 pincées de trucs qui virent le tartre et hop ! Sourire impeccable et haleine mentholée.

- Au retour, arrêt express chez le fleuriste, et vlan ! 1 bouquet de roses de toutes les couleurs.

- Boulangerie pour le pain (en option).

- Faire réchauffer 1 pti plat qu'on a ramené de chez belle-maman. Avantage : pas de vaisselle, temps de préparation 0,3 sec. Inconvénient : c'est pas vraiment toi qui l'a fait.

- 1 comédie romantique (hier, c'était The Girl Next Door, je vous le recommande).

- Pour la partie chaude “mode câlins : *ON*”, 1 morceau de Frightened Rabbits. Celui-là tiens :



(JE TIENS TOUTEFOIS À PRÉCISER QU'UN SEUL MORCEAU NE SUFFIT PAS POUR TOUT LE CÂLIN, MAIS C'EST HISTOIRE DE DIRE)

Et voilà ! 'Faudra pas dire que je fais pas d'effort, hein !

Chapitre 30 : World War I

Vous serez sans doute ravis d’apprendre que Minus n’a qu’une chance sur 3 252 de présenter des signes de trisomie. C’est le résultat du test qui nous avait emmené à l’Hôpital Américain de Neuilly le w-e dernier (un truc de ouf cet établissement d’ailleurs, on doit pouvoir payer qu’avec une Gold MasterCard là dedans).

Ça paraît une bonne nouvelle, mais en fait ça peut aussi laisser place à un peu de doute : et pourquoi pas 0 chance sur tout c’que vous voulez plutôt ? Bah oui quoi, pas la peine de nous faire flipper pour rien. D’autant que Mummycool est un peu en stress ces derniers temps : +4kg sur la balance et des hormones bouillonnantes, ça vous transforme une chérie. En clair, je trouve que je me fais régulièrement fumer sur place, pour des broutilles qui plus est. J’essaie de prendre sur moi, mais c’est pas toujours évident surtout quand j’estime qu’elle est injuste. Future maman est à cran et à fleur de peau, malheur à moi si je prononce des paroles qu’elle prendra mal (même si c’est JAMAIS mon intention). Histoires de descentes de poubelles, de manques d’attention, j’écoute pas, je fais rien, je m’en fiche… Bref, la routine mais x2 en termes d’impact.

Bon allez, je sais bien qu’au fond d’elle, elle est folle de moi (si, promis). Et comme moi aussi, je me dis qu’on va bien retrouver un terrain d’entente, un terrain crapuleux même. Je la rejoins pour le w-e là, je vais essayer de me montrer le plus gentil du monde. Si je ne survis pas, prière de faire passer ce mot à ma future progéniture :

“Ouais, bah on verra bien comment tu feras quand tu seras grand…”

Chapitre 29 : Une histoire américaine

Tiens, je m’aperçois que j’ai oublié de vous livrer le compte-rendu que j’avais promis ici.

Donc, à la demande générale de Seb44, en voilà les grands traits : tout s’est fort bien passé, et on a pu s’en payer une tranche de rire avec Mummycool. Elle s’est donc pavanée l’air de rien, bidou bien moulé devant mon pote, pendant de loooooongues minutes. C’est là d’ailleurs qu’on s’est rendu compte de son extrême politesse : il a rien moufté le filou. Je sentais bien que quelque chose l’intriguait, qu’il avait vu UN TRUC. Au bout d’un moment, j’ai donc mis fin à son calvaire en révélant le pot aux roses. Ça l’a un peu soulagé, quand même, le pauvre. Que voulez-vous, il faut bien qu’on se fasse des petits plaisirs aussi.

À part ça, on commence à étrenner les premiers cadeaux pour Minus. On y prend goût même. Mon fils (ou fille d’ailleurs), tu seras bien content à ta naissance, puisque t’attendent déjà : un joli body, plus deux autres achetés par tes futurs parents déjà gaga. Et aussi plein de bouquins vu que ta mère lit beaucoup (ton père lisait pas mal non plus, mais Dieu a inventé les jeux vidéos, les comics, la guitare et le rock’n’roll… Ça aide pas).

La suite des réjouissances est chouette, puisqu’on repart prendre des nouvelles de toi jeudi soir : nouvelle écho au programme. J’espère que t’as rangé ta chambre, sacripan. Et enfin, samedi, direction l’hôpital Américain de Neuilly pour quelques tests de procédure. “Américain”, l’hôpital… Tu te rends compte ? Elvis et Michael Jordan vont vérifier que tu te développes bien. La NASA va t’ausculter sous toutes les coutures, et y paraît que le FBI a été alerté. Tu pourras peut-être même faire copain avec Mickey.

La patrie des comics et du rock’n’roll. J’adore déjà.

Chapitre 28 : The House of the Rising Minus

Quelques pièces supplémentaires ont été ajoutées à la maison de Minus, et ma foi, ça commence à devenir difficile à cacher. Ma fierté de Daddycool augmente à mesure que le temps passe ! Ce week-end s'est déroulé sous le signe du pouponnage, bin y'a pas à dire, ça donne fichtrement envie !

Chapitre 27 : Le statu quo

Hier soir. Repas avec des amis. Mummycool en habits un peu noir avec écharpe pour rien dévoiler (on veut leur dire plus tard lors d'une réunion de copains en Normandie).

Eux:
- Bon alors vous... Depuis deux ans et demi k'vous êtes ensemble, rien de nouveau hein ? Ça stagne même (huhuhu) ?

Nous:
- Oh bah vous savez, à notre âge maint'nant, c'est soirées sushis le vendredi et 'pis c'est tout hein... Rien de bien neuf en somme...

(mwahahaha)

Bon, ce soir sinon, on a mis au point un plan diabolique : un très vieux pote à moi vient passer la nuit à la maison car il est en formation dans le coin. Je vais donc le faire rentrer dans l'appart', et Mummycool sortira de la salle de bains, l'air de rien, le bidou en évidence et bien moulé dans un petit t-shirt. On va bien voir s'il se rend compte de quelque chose.

(rire sardonique)

Un homme est-il capable de réaliser ce genre de chose ? Réponse demain.

Chapitre 26 : Life goes on

Bah oui, la vie continue, et avec elle nos aventures de futurs parents.

Pour l'instant, aucun souci à signaler. Par contre, Mummycool n'en finit plus de jeter un à un ses jeans par la fenêtre. Ça lui a ainsi permis de se confronter à son premier pantalon "homologué bébé". Vous savez, celui avec la grand bande élastique qui fait le tour de la besace et qui soutient le sac banane. Bon, honnêtement, les fabricants ont du faire quelques efforts, parce que de nos jours, ça ressemble quand même plus à un vrai futal qu'à un sac.

Voilà pour la partie vestimentaire. Parlons maintenant du côté charnel, soit le tralalayoupi sous la couette. Pas trop de risques de me faire surprendre par ma mère sur ce blog, donc en avant Guingamp. Je m'y attendais, mais quand même, c'est une chouette idée qu'a eue la Nature de faire gonfler les nénés des futures mamans. J'ai même une théorie la-dessus : à mon avis, c'est pour être sympa avec les Daddy. Une sorte de coup de pouce, voire de récompense pour nous qui devons angoisser sans le montrer, être ce roc inamovible et toujours gaillard. Ajoutez à ça une libido féminine sensée exploser au 4ème mois (c'est mercredi prochain pour nous), et tout le monde aura compris que les parents Cool sont souvent tout nus l'un contre l'autre. Enfin, surtout le week-end. La semaine, on est vraiment crevé... Pour revenir à cette histoire mammaire : je pensais auparavant que j'éprouverai quelques difficultés avec le ventre arrondi de ma chérie. Bin avec le coup de Dame Nature et ses nichons XXL, je ne vois plus qu'eux et me fiche complètement du reste.

C'est quand même bien fait.

Chapitre 25 : frayeurs

Hier midi, petite panique pour Mummycool qui s'est pris un léger coup de speed avec des douleurs au ventre, assez importantes pour motiver son arrivée aux urgences. Evidemment, j'étais injoignable à cause d'une partie de babyfoot au boulot (dans la cave, oui je sais honte sur moi) et c'est donc une collègue de travail et copine qui a transporté ma mie à l'hôpital. Au final, plus de peur que de mal puisque la cause des douleurs vient simplement d'un utérus adepte de la cucarracha et qui a des envies de grandeur. Bref, bébé grandit et a besoin d'un peu plus de place.

La bonne surprise de cette mésaventure est que Mummycool a pu revoir notre Minus, qui s'est livré à son numéro habituel de sauts carpés en double loops tendus. Même le médecin s'est fendu d'un "oh bin il bouge beaucoup, dites donc".

Hin hin hin, ça c'est pour la fois où les nénettes l'ont bousculé lors de la "grande" première écho. C'est un timide le Minus, 'faut pas le forcer.

Chapitre 24 : le plus beau des mobile-home...

... C'est celui-ci:



11 semaines et 2 jours !

Chapitre 23 : A star is born vol.2

Deuxième série de clichés pour découvrir ce petit bonhomme tout neuf. Aujourd'hui, j'emploie petit "petit bonhomme" au sens propre, puisque apparemment, Daddy et Mummy Cool ont fabriqué un gars. Un zigue. Un gonz'. Un poilu, quoi. Uno hombre. Un type. Un mec. Bon, on voit pas trop sur ces photos, mais à l'écho, j'ai clairement remarqué un ptit truc entre ses pattes.

Voilà d'ailleurs des pieds :



Et un bras :

Chapitre 22 : A star is born (ou presque)

Alors voilà, en exclusivité mondiale, les premiers clichés volés de Minus. Le bougre nous a déjà mis ses avocats sur le dos, 'y perd pas de temps celui-là. Place aux images :



Je précise pour les néophytes, alors là en fait on voit son fémur. C'est le "bec" de canard sur la gauche :

Chapitre 21 : l'heure H moins 10

Dans à peu près 10 heures, nous retrouverons pour la deuxième fois Minus, histoire de converser un peu plus avec lui (ou elle... ou autre, on sait keudalle). Grosse différence, la presse a été conviée à l'événement, donc Minus devrait se faire paparazzifier sous tous les angles. Espérons qu'il continue de faire son cabri, ça avait bien ému ses parents Cool la dernière fois.

Pour patienter, voilà les évolutions apportées au chantier. Avant même de savoir si ce sera une fille, un garçon ou un troll des cavernes (kassdédi à Dune23 la rolliste), je suis sûr d'une chose : notre futur haricot est pointu, ya qu'à voir sa maison :

Chapitre 20 : la vie à trois

Une anecdote de plus dans ma vie de compagnon de femme enceinte :

Me voilà rentré hier (tard), après la répète hebdomadaire avec mon groupe (nous jouons de la pop). Il est 23h45 quand je trouve Mummycool, couchée tout habillée dans le lit, bouche ouverte, pas de filet de bave mais presque.

- Coucou ma puce, t’es déjà au lit ?
- Mrffffrfhh…. Moui, chui claquée là… Grmmbblll…
- Ok, je me prépare, j’arrive.

Quelques ablutions plus tard, je me jette sous la couette, agrippe un bouquin et me lance dans ½ h de lecture. Pendant ce temps-là, aucun mouvement à ma droite. Vient le moment où j’éteins la lumière. Et là, réaction immédiate :

- Kestufékestufékestufékestufé ???? Pourkoa t’éteins tout comme çaaaa ? Gnrfmfbmlfhhrff…
(il faut savoir que ma chérie a beaucoup de mal à se réveiller, et encore plus à faire la différence entre les rêves et la réalité).
- Bin, j’ai sommeil, ça fait plus de 20 minutes que je suis là, je suis crevé aussi…
- Et donc, t’éteins comme ça, sans même parler ni rien ? Et PAS UN MOT À MINUS ?????
- …

Encore plus que 7 mois, il paraît.

Chapitre 19 : objectif identifié

Bon, j’ai quelques minutes devant moi, le temps de vous narrer ce premier nez à nez avec Minus.

Tout a commencé en gros hier soir. Suite à plusieurs engueulades le week-end passé (on a le sang chaud chez les Cool), le début de la semaine était plutôt morose. Rajoutez à cela un zest de stress et beaucoup d’inquiétude, vous aurez une vague idée de l’ambiance générale ce matin. Mummycool et moi-même sommes donc partis le ventre bien noué, direction le cabinet du Dr. Ekograff. Objectif de la mission ? Reconnaissance de terrain, délimitation d’un périmètre d’action et identification de la cible. Pour ça, on a pas hésité et on a pris directement le métro pour le 15ème arrondissement de Paris.

<<<< Parachutés sur place à pm 10:45 (heure locale), nous avons dû patienter quelques instants que les voies d’accès soient libres pour commencer l’infiltration. Notre chef de mission, le Dr. Ekograff (un ancien des services secrets finlandais), a cru bon de tester notre résistance psychologique par un test en apparence anodin : retrouver son stylo bleu, tombé du bureau. L’instant d’après, Mummycool grimpait dans les étriers pour passer à la question. L’entraînement qu’elle avait subi allait enfin porter ses fruits.

Je le dis aujourd’hui : je suis fier de ma moitié. À demi nue (une vieille technique de la guérilla), elle nous a tout de même permis une identification très rapide de l’objectif. On a ainsi immédiatement constaté qu’il avait une tête, bien plus grande que le reste de son corps. Se sachant observé, il a d’abord cru bon de ne pas faire un geste. On en a profité pour compter : deux bras, deux jambes, environ 4,6 cm de long. L’instant d’après, Minus (son nom de code) s’est agité, comme pris de frénésie : roulés-boulés, salto arrière, tonneaux et loopings, ce fier petit bonhomme nous a donné un aperçu de ses capacités. Bluffés tous les deux, l’œil humide devant tant de talent, nous avons su que nous ne serions pas de taille. Fin de la mission, rapatriement, en attente d’instructions…>>>>

Blague à part, nous avons vraiment vécu une aventure unique. C’est impossible à décrire comme sensation. Entre Mummycool qui me serrait vraiment très fort la main et Minus qui s’agitait comme un beau diable, ça n’a pas été évident de réprimer la petite larme d’amour qui a perlé au coin de mon œil. J’ai d’abord été très surpris de le reconnaître immédiatement. C’est impressionnant, on dirait déjà une petite personne ! Mais le pire, c’est quand il s’est mis à bouger dans tous les sens (il veut se faire remarquer, je crois). Quand on surfe sur le net, toutes les photos sont fixes. Moi, je m’attendais à découvrir un petit haricot, baignant dans son jus de bébé, et un peu amorphe pour tout dire. Que dalle ! Dès qu’il a senti nos regards, il s’est cabré et en avant la cavalerie. Je n’ai jamais été aussi fier de ma vie.

Pour la suite, on a tous rendez-vous la semaine prochaine dans un laboratoire pour faire une vraie échographie, avec clichés et tout. On va essayer de faire faire un petit film, peut-être même que j’aurai quelque chose à ramener ici. “Minus Live”, pour bientôt ?

Chapitre 18 : love at first sight

Ça y est ! On l'a vu !

Apparemment, tout est ok dans le meilleur des mondes. Minus nous a régalé de chouettes cabrioles, un truc de malade sur lequel je reviendrai sous peu. Là tout de suite, l'impitoyable monde du travail me réclame à grands cris. Sachez juste qu'on vient de vivre beaucoup, beaucoup d'émotions avec Mummycool.

Chapitre 17 : rien ne sert de courir...

... Il faut partir à point.

Rendez-vous dans moins de deux heures pour la première échographie. Notre (mon) niveau de stress commence à sérieusement grimper en flèche. Petite déception : le médecin ne disposant pas d'un matos ultra-sophistiqué, on ne pourra pas repartir avec d'éventuels clichés. Il faudra patienter jusqu'à un prochain rendez-vous...

Et Mummycool vient de me prendre en flagrant délit de "daddycool blogging", j'espère que ça ne grillera pas mon petit plan !

À très vite pour plus d'infos, je retourne paniquer un peu.

Chapitre 16 : Rage Against The Lorie

Je vous rappelle qu’hier s’est déroulé le baptême du feu de Minus. Une chose assez importante pour son Daddycool, qui se targue quand même d’être un amateur averti de musique. C’est d’ailleurs une de mes nombreuses angoisses : Minus partagera-t-il plus tard mon goût pour tout ce qui est rock et pop ? Bin comme j’en sais fichtre rien, j’ai décidé d’attaquer le mal à la racine.

Hier donc, concert de Rage Against The Machine à Rock en Seine. La première fois de ma vie que je vois ce groupe mythique live. J’avais juste oublié un ou deux détails : le métal-fusion s’accorde assez mal avec les femmes enceintes au bidon tendu. Je ne n’avais par ailleurs guère pensé aux divers olibrius constituant la sympathique faune habituelle des concerts : d’jeuns explosés à la bière ou au pétard, slammeurs/pogoteurs/casse-burnes qui marchent sur les pieds et autres spécimens du même acabit. Daddycool a donc été ferme, l’œil vif et le bras solide, pour repousser tous ces assaillants qui pouvaient mettre en danger sa progéniture. Résultat positif tout de même, excellent concert à la clé, et le secret espoir d’avoir donné le goût de la guitare saturée au Minus.

Parce que Mummycool, femme de ma vie, m’a quand même un peu stressé rien que pour m’ennuyer :

- J’aimerai bien que tu ais une fille, juste pour l’emmener au concert de la prochaine Lorie (hihi)…

Chapitre 15 : Vie sociale en berne

Je pense que c’est un truc auquel tous les futurs parents ont du se confronter : étant donné qu’on est en encore au tout début, très peu de gens savent ce qu’on prépare. Le truc, c’est que Mummycool est bien obligée de faire l’impasse sur l’alcool et les clopes, soit deux activités dans lesquelles ma belle était plutôt reconnue. Difficile pour elle d’expliquer que non, elle ne fume plus du tout, et que non, elle va se contenter d’un bon Perrier bien frais à l’apéro. Comme ça, sans raison. Autant c’est relativement facile lors des mariages où l’on n’est pas le centre d’intérêt, autant dans une soirée entre amis, c’est quand même vachement plus chaud. Je ne sais pas comment ont fait les autres, mais nous v’là obligés de zapper quelques soirées... Ca nous laisse plus de temps pour se prendre la tête au sujet des meubles à acheter !

Heureusement, pour finir sur une note positive : ce soir, c’est le premier concert de Minus. Et pas rien, puisque les parents Cool l’emmènent voir Rage Against The Machine ! Héhé, on va en faire un rocker de notre haricot.

Chapitre 14 : un papa qui assure

C'est quelque chose qui est venu assez vite, je trouve. Une petite angoisse sourde, tapie quelque part en moi et qui s'agite de temps en temps : serais-je oui ou non capable de protéger ma future famille ?

Que je m'explique : je viens juste de finir de regarder A History Of Violence, un magnifique film extraordinaire sur un homme au passé douteux, mais prêt à défendre les siens jusqu'à tuer. Bon, sans aller jusque-là j'espère, ça me fait penser à la charge qui pèse désormais sur moi : suis-je prêt ? C'est flagrant tout de même de constater le changement qui s'opère en nous quant on s'engage dans l'aventure bébé. Mummycool et moi sommes pourtant en couple depuis quelques temps maintenant, mais aujourd'hui, c'est comme si on franchissait une étape. "Moi" devient moins important que "nous". C'est quand même un drôle de sentiment. Finalement, je dois progressivement rentrer dans ma paternité !

Et pour finir, petite vue sur l'avancée du chantier :

Chapitre 13 : la maison de Minus

Bon, je ne résiste pas, même si je sais que je prends quelques risques : voilà la chouette villa avec piscine intégrée de Minus ! Alors évidemment, il manque encore quelques commodités, mais le projet n'en est encore qu'au début puisque les travaux n'ont commencé qu'il y a à peine 7 semaines.



Sympa non ?

Chapitre 12 : la famille s'agrandit

Alors attention, pas au sens propre hein. Pour l’instant, on sait pas évidemment, mais avec Mummycool on espère bien ne trouver qu’un seul Minus au fond du sac le jour J. Non, je parle de la grande famille qui est en train de se constituer autour de nous.

Lundi, on a ainsi fait prendre quelques années de plus à un de mes meilleurs potes. C’est pas une lopette, mais j’ai quand même bien vu qu’il réprimait une petite larme le bougre. Une fois expliqué que je comptais sur lui pour apprendre les rudiments de la pêche à notre progéniture, je crois qu’il s’est un peu remis. Et hop ! Un nouveau tonton !

Bon en tout cas c’était amusant hier soir : après avoir rendu Mummycool à son travail (elle reprend aujourd’hui la pauvre), je me suis fendu d’une petite soirée avec mon poto. Pas triste d’ailleurs : Arte rediffusait Le péril jeune. Un bon prétexte pour qu’on se remémore nos années lycées, et finalement conclure qu’on était franchement nuls avec les filles à cette époque. Pour finir la soirée en beauté : le concert pour le Bengladesh de Georges Harrisson (avec un Eric Clapton shooté et un Bob Dylan nasillard au possible !), ainsi qu’une bonne dose de Mario Kart Wii. Ne manque plus que la soirée « bières + babyfoot » (c’est pour jeudi).

Ah oui, et sinon j’ai fait une grosse boulette : vous savez qu’on est parti en vacances trois semaines. J’avais coupé le courant, inspiré par un vent sécuritaire nouveau, en oubliant une chose : le frigo aime pas tant que ça.

Chapitre 11 : beuargl

Hier matin, genre quatre secondes après mon dernier post en loose-dé sur ce blog, Mummycool s'est campée sur ses grandes pattes (Mummycool fait dans les 1m80, Daddycool à peine plus), a retroussé ses manches, s'est tenu les cheveux et hop : premier vomito de femme enceinte. Le sourire en coin, le bidou en vrac aussi.

De la joie, je vous dis.

Chapitre 10 : chercher les signes

Jusque là, Mummycool stressait beaucoup à cause de l'absence de signes évidents de grossesse. Hormis de légers coups de speed (elle a arrêté de fumer rappelez-vous), pas grand-chose à se mettre sous la dent. Bin là, depuis quelques jours, les voilà qui rappliquent tous à vitesse grand V. Déjà, son ptit ventre commence sérieusement à enfler (on est bientôt à 7 semaines), et on doit faire des pieds et des mains pour cacher le fait qu'elle ne boive plus d'alcool à grands renforts de scénarios idiots : "oh non, j'ai bien trop bu hier soir... Ahaha...", "non merci, j'ai déjà bu ce matin...". Mais surtout, les nausées ont fait leur apparition.

De mon point de vue, c'est même assez impressionnant, et on se sent un peu désarmé. Alors au début, elle était plutôt soulagée de constater enfin un truc de femme enceinte, mais on peut pas dire qu'elle apprécie sur la longueur.

Enfin ça, c'est la partie désagréable. Parce que quand même - et attention, je fayotte pas -, je ne l'ai jamais trouvée aussi belle.

Chapitre 9 : le stress est élastique

Ça fait maintenant quelques nuits que Mummycool se réveille, et se tord de douleur avant de prendre quelques médecines qui la soulage rapidement. Bin, je peux dire que pendant ce temps-là, il y en a un qui fait pas le mariole. J'ai beau essayer de me tenir loin d'Internet et de tout ce qu'on peut y lire d'alarmant, la peur de la fausse couche s'est tout de même largement insinuée en moi, à grands renforts de statistiques effrayantes. Il faut dire que Minus commence à prendre une très grande place dans nos vies. C'est bien simple, on en parle tout le temps. Et maintenant que d'autres sont au courant, on nous en parle aussi. Bref, même si cette réalité est encore un peu dématérialisée (surtout pour moi, d'ailleurs), elle se veut bien présente.

M'enfin, le truc le plus cool de tout ça, c'est que je peux poser mes mains ou mon museau sur le ventre de Mummycool, et jouer à l'apprenti-papa. J'espère qu'il sent ma motivation, le haricot.

Chapitre 8 : l'annonce

Je profite de quelques secondes d'inattention pour prendre fissa le clavier. Ca y est ! On l'a dit aux parents et au frangin de Mummycool ! Une bonne chose de faite, un grand soulagement pour nous et beaucoup de bonheur, de sauts dans tous les sens et de tralala youpi dans les chaumières...

Ce qui nous a permis de passer ce week-end un peu plus sereinement, sachant que la grande Conspiration du silence venait de recruter quelques membres de plus. Car nous étions de mariage là. Dans le Gers en plus, le pays de la bonne chère et du pinard qui va bien. Soit un grand défi pour Mummycool : faire semblant de boire pendant deux jours. Son idée ? Me refiler en douce tous ses verres. Une excellente initiative qui a berné tout le monde, sauf mon foie. J'imagine à peine si certains savaient qu'on attendait un enfant. Dialogue :

- Mon Dieu, dire qu'elle est enceinte. T'as vu l'épave à côté d'elle ?
- ...
- Oui, c'est son mec. La pauvre, il tient à peine debout.
- Quelle honte !

Bon, et avec tout ça, personne ne s'est même aperçu que Mumycool avait arrêté de fumer.

Chapitre 7 : sur le départ

Dernières nouvelles du front : nous avons reçu le formulaire de pré-inscription à la maternité Bonsecours, et les derniers résultats d'analyses de Mummycool sont bons. Ils précisent même que l'on en est à 4 semaines de grossesse. D'après nos renseignements, nous sommes actuellement les heureux parents d'un têtard d'environ 5 mm. C'est difficile à croire, mais le protozoaire a même un coeur qui bat ! Et aussi un dos et un ventre. C'est important, un ventre. Par exemple, chez moi, il prend quelques libertés et vient amoureusement s'épancher par dessus le jean (bon, j'exagère un peu).

À part ça, nous avons enfin pu mettre au courant une très bonne amie sur notre situation. Et je peux dire que ça fait du bien de pouvoir en parler ! Ca aide d'ailleurs à réaliser vraiment ce qui nous arrive. Parce que hormis une poitrine en légère densification (ils semblent... comment dire... plus épais), et un ventre qui a l'air de commencer à s'arrondir (le sien, surtout), les changements sont encore imperceptibles.

J'en profite aussi pour signaler qu'on part en vacances vendredi, et pour trois semaines. Au menu : tout raconter à nos parents, frères et soeurs, se reposer un max et se préparer pour une rentrée musclée. Première écho : le 28 août ! D'ici là, je ne pourrais guère venir sur ce blog sans crainte de me faire prendre par Mummycool, donc bonnes vacances à toutes celles et ceux qui passeront par ici.

Chapitre 6 : Le sens de l'humeur

Bon, que je vous explique : Mummycool, la femme de ma vie, n’est pas au courant de ce blog. Surfant sur les traces de Futur Papa, je compte moi aussi lui offrir ce petit condensé de vie à la naissance de Minus. Et ce matin, je me disais : vais-je trouver quelque chose à raconter pendant neuf mois ?

Heureusement, on a inventé la femme enceinte. En ce moment, Mummycool s’inquiète beaucoup parce qu’elle n’a pas assez de symptômes de grossesse à son goût. Pourtant, je puis affirmer ceci : ma chérie, sois-en persuadée, y’a aucun doute là-dessus, t'es complètement enceinte. Les sautes d’humeur par exemple : mon adorée est par nature plutôt bien dotée côté caractère. Quelques origines espagnoles et hop, c’est souvent la corrida pour Daddycool. Ce week-end nous a d’ailleurs encore permis de le vérifier. Remarquez, l’ambiance était propice : je bossais samedi, et le dimanche était consacré au montage des nouveaux meubles de la famille Cool, en directe provenance d’Ikea (on en reparlera dans un prochain billet, d’Ikea).

Samedi soir, donc, Mummycool se pose devant la Wii pour s’énerver un peu, tandis que Daddycool explose quelques terroristes à Counter-Strike (nous sommes deux futurs parents modernes). Vlà-t’y pas que je commence à l'entendre vociférer, pestant contre les batteries vides des manettes. Moi, sympa, je me lève et tente la médiation pour sauver la vie devenue soudainement précaire de ces fichues manettes. En moins de deux, je propose ZE solution : le remplacement des batteries rechargeables par deux bêtes piles. Réponse foudroyante de Mummycool, sur laquelle je médite encore :

- Non, je joue pas avec des piles.

Et dire que ça fait que commencer.

Chapitre 5 : nous v'là inscrits, avec le dossard et tout

Bonne nouvelle aujourd’hui : après quelques atermoiements hier suite aux grandes difficultés pour joindre la maternité qu’avait choisie Mummycool pour mettre bas, nous avons enfin eu une réponse, positive de surcroît ! C’est donc officiel, Minus verra normalement le jour à la maternité des Saints des Derniers Jours, Notre Dame de Bonsecours, située dans le 14ème à Paris. Ca fait un peu cul-bénit dit comme ça, mais les maternités les plus hype portent en fait toutes des noms dans ce goût là : Maternité Sainte-Félicité, Polyclinique Santa Maira (olé), Groupe Hospitalier Diaconesses Croix Saint Simon (oula), Hôpital Saint-Antoine, Clinique Jeanne d’Arc, et ma préférée : Clinique Sainte-Thérèse L’enfant Jésus. Je l’adore celle-là.

Détail important : cette maternité privée offre un service public. En d’autres termes, notre mutuelle devrait prendre en charge la totalité du financement. C’est une bonne chose, car on y pense pas vraiment avant, mais faire Minus n’était pas loin de nous mettre sur la paille avant même l’achat des premières couches. En plus, Notre Dame de Bonsecours (je vois des nonnes partout, c’est stressant), est plutôt bien cotée sur www.topdesmaternites.com avec une note de 16,7/20. C’est même mieux que celle l’Institut Mutualiste de Montsouris (notre premier choix), qui se taule lamentablement avec un pitoyable 16,1/20.

Ah ah, je me marre quand j’imagine leur tronche aux exécutifs de Montsouris. Dégoûtés les mecs.

Je vous ai déjà dit que je n’y connaissais rien ?

Chapitre 4 : flétan à la sauce moutard

Hier, j’ai failli tuer Minus. Récit d’un drame.

Nous recevions Mummycool et moi-même, nos frères et sœurs pour dîner. Premier challenge : arriver à fermer notre grande g***** puisqu’il est encore trop tôt pour mettre au courant nos proches de la nouvelle situation. Deuxième challenge : arriver à faire croire que Mummycool a décidé soudainement d’arrêter de fumer sans raison, tout en jonglant subtilement pour convaincre qu’elle est bien en train de s’envoyer deux whisky-coca à l’apéro.

Voilà donc la recette d’un apéritif simulé : acheter deux canettes de coca décaféiné et light. C’est tout. Sauf quand je m’acharne à ne trouver que du coca seulement light au supermarché. Ce qui a le don d’énerver Mummycool. Surtout quand je persiste et, après qu’elle a acheté la bonne bouteille, lui sert tout de même le mauvais coca une fois à table. Bref, le plan était machiavélique, mais ma participation plus que pitoyable. Ceci étant, je me suis rattrapé avec mes papillotes de flétan sur leur lit de courgettes (et toc).

À part ça, en région parisienne, mieux vaut prévoir de s’inscrire dans une maternité AVANT de procréer. C’est plus sage. 2h d’appel ce matin, 0 réponse, même le secrétariat n’a pas daigné décrocher. Y’avait des soldes sur les bébés ce mois-ci ou quoi ?

Chapitre 3 : du glamour et des dollars

Mummycool vient d'être reçue ce matin même (avec mention très bien) à différents tests d'infections quelconques. Jusque-là je n'avais encore jamais mesuré à quel point une grossesse pouvait être glamour. Heureusement, aucun souci de ce côté, le petit que nous appelons désormais “Minus” n'étant pour l'instant menacé d'aucune part. Normalement, d'ici demain, nous aurons même plus de précisions concernant sa date de fabrication.

Par ailleurs, on commence à mettre le nez dans les démarches administratives. C'est fou le nombre de trucs à faire ! Rien que là, avec à peine trois semaines et quelques de grossesse, il faudrait déjà penser à s'inscrire dans une maternité. Future maman en avait repéré une privée, mais les tarifs nous ont fait bondir : en gros, accoucher là-bas nous délesterait de quelques 1 000 euros, sans compter les jours éventuels en plus. Le prix d'une péridurale ? +300% par rapport à un hôpital public...

C'est décidé, Mummycool accouchera dans les bois. Et pour l'anesthésie, deux options : un coup de gourdin ou un litre de Jack Daniel's.

Chapitre 2 : comment se faire peur

De retour après un petit week-end salvateur, histoire de se remettre de nos émotions… Difficile encore de vraiment réaliser ce qui nous arrive :
- J’ai l’impression que mon ventre est plus gonflé… Et mes seins, ils ont grossi non ?
- Le ventre peut-être, en haut je suis pas tout à fait sûr.
- On a pas d’argent !

Voilà ce qui nous travaille un peu ces derniers temps. Sachant qu’on est complètement rongé par l’impatience d’en parler à nos proches. Pensez donc, on vient de créer d’un coup une génération de grands-parents, d’oncles et de tantes, et mêmes d’arrières grands-parents !

Ah oui, et aussi, les premiers résultats d’analyses tombent : Mummycool serait donc enceinte depuis trois semaines environ, et tout va bien. On attend fébrilement de savoir si on est passé à côté de la toxoplasmose, la leucose féline (ah non, pas celui-là), les hépatites en tous genres et tout ce que peut comporter le Grand Livre des Maladies Qui Font Peur.

J’imagine enfin que ça a du travailler pas mal de mamans : avoir picolé un peu avant de savoir qu’elles étaient enceintes. Extrait :
- J’ai bu deux bières, je lui ait fait du mal, c’est sûr !
- Bah, au pire, s’il est un peu lent, on lui expliquera plus longtemps, c’est tout…

Voyez, je suis déjà d’une grande aide.

Chapitre 1 : je suis père moi ?

Alors nous y voilà. Après trois petits mois passés à douter (« est-on seulement capable de faire un enfant ? » et autres joyeuses questions du même acabit), il se trouve que nous allons devenir parents. Par voie de conséquence, je vais donc me retrouver papa. Et tout ça s’est produit hier, soit un jeudi, soit un jour tout à fait comme les autres. À bien y réfléchir, je me demande d’ailleurs si j’ai tout bien fait comme il faut. Résumons ce qui s’est passé : je n’ai pas pleuré (Mummycool, alias future maman, oui), je n’ai pas sauté au plafond (nous étions dans une voiture, ne commençons pas cette aventure avec un trauma crânien), j’ai juste serré très fort les dents (et quand même crié « yes ! » intérieurement). Puis, d’un ton faussement détaché, j’ai pris dans mes bras Mummycool. Je dois reconnaître toutefois que malgré des millions d’années passées à chasser l’antilope, beaucoup faire la guerre et construire des huttes, l’homme reste un grand sensible qui s’ignore. Je n’ai donc pas pleuré, mais dedans, c’était un peu le souk. Ça s’est d’ailleurs ressenti dans notre trajet en voiture, puisqu'on a mis deux heures pour faire vingt bornes. Conduire en jetant des yeux de biche sur ma droite a dû jouer sur mon sens de l’orientation.

Voilà pour hier. Il y a deux jours, je n’étais donc qu’un jeune idiot de 28 ans (bientôt 29), et aujourd’hui tout semble différent (je reste idiot, ceci étant). La prochaine étape est donc la prise de sang (pas le mien, hein), qui confirmera ce qu’on a pu voir sur les deux tests de grossesse (en gros, deux traits pour l’un, et un laconique, quoique plus explicite « enceinte » pour l’autre). Ensuite, j’en sais trop rien. Je pense à la chambre du bébé, que je vais sûrement devoir repeindre. Et on a déjà décidé où l’on mettrait la table à langer. Bon début, non ?